En l’attente de l’étiquetage, le dépistage de maïs sucré OGM toujours efficace
Montréal, le 26 septembre 2017 –Vigilance OGM est heureuse de confirmer l’absence de maïs sucré génétiquement modifié (GM) dans les épiceries testées au Québec dans le cadre de sa 6ecampagne annuelle consécutive de dépistage de maïs sucré GM.
Le maïs sucré est actuellement l’un des seuls aliments génétiquement modifiés à consommation directe qui peut se retrouver dans nos épiceries avec l’ajout, dernièrement, du saumon génétiquement modifié, le premier animal GM au monde présent sur le marché depuis cet été.
L’année prochaine, une pomme GM ainsi que des pommes de terre GM pourraient aussi apparaître sur le marché canadien, compte tenu de nouvelles autorisations données par le gouvernement canadien. Vigilance OGM demande plus de transparence de la part du gouvernement et des grandes chaînes qui laissent malheureusement les consommateurs dans le doute depuis trop longtemps.
« Avec l’arrivée du saumon GM dans nos épiceries, il est plus qu’urgent que le gouvernement québécois dépose un projet de loi sur l’étiquetage obligatoire à l’intérieur de sa nouvelle politique bioalimentaire attendue les prochains mois », a déclaré Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM.« Du côté des épiceries, nous avons besoin de politiques publiques claires pour que les clients sachent en tout temps s’ils sont en train d’acheter du maïs ou du saumon GM. »
C’est la troisième année consécutive que Vigilance OGM ne trouve aucun maïs sucré GM sur les tablettes des grandes chaînes d’épicerie . Cependant, il ne faut pas confondre le maïs sucré, destiné majoritairement à l’alimentation humaine, et le maïs grain destiné en grande partie aux animaux et aux produits transformés (sirop de maïs, fructose, amidon de maïs.). 86 % des cultures de maïs grain au Québec sont génétiquement modifiés en 2017.
« En l’absence d’étiquetage obligatoire des OGM, Vigilance OGM est le seul organisme qui peut informer davantage les citoyens de la présence ou non d’OGM dans leur assiette », affirme Thibault Rehn. « Nous faisons des recherches afin de pouvoir tester d’autres OGM comme le saumon ou la pomme dans un futur proche.»