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Les risques agricoles

Les agriculteurs sont les premières victimes de ce système

Au-delà de la pollution génétique, les dangers écologiques liés aux OGM sont nombreux et ce sont aussi les agriculteurs qui en paient un lourd tribut. De nombreuses études démontrent d’une part la création de mauvaises herbes invasives résistantes à des herbicides (ex: Round up Ready de Monsanto) et d’autre part celle de « super insectes » insensibles aux insecticides secrétés par les plantes GM ou encore la disparition d’insectes « utiles » ayant des conséquences en cascade sur les écosystèmes.

Les agriculteurs sont les principaux clients des cultures GM. Mais après vingt ans, elles ont profité aux compagnies de biotechnologies plutôt qu’aux agriculteurs.

Une poignée de semencières et de grandes sociétés agrochimiques domine les marchés des cultures GM. La mainmise des grandes sociétés sur le marché des semences s’est traduite par une hausse des prix et une réduction du choix pour les agriculteurs. Les contrôles juridiques, notamment les brevets sur les séquences génétiques, empêchent les agriculteurs de réutiliser les semences GM, de les conserver ou de les vendre – ce qui les force à les acheter chaque année aux grandes semencières.

main mise des entreprises

15 décembre 2015: Il sont maintenant uniquement 5 compagnies après la fusion de Dupont et dow chemical

On ne consulte pas les agriculteurs du Canada avant d’approuver les cultures GM et le gouvernement canadien n’évalue pas les impacts économiques des cultures GM, ni les risques ou les avantages qui en découlent.

Après 20 années de cultures croissantes d’OGM, la démonstration est faite que les seuls à qui profitent les manipulations génétiques sont les sociétés agrochimiques qui les produisent et les commercialisent. Allons-nous leur permettre de nous imposer un autre 20 ans d’OGM ? Les solutions existes, comme l’agroécologie, est doivent être encouragé par nos gouvernements afin qu’elles prennent racine dans nos champs et donc dans nos assiettes.

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Pour une information complète sur les impacts sur notre environnement

Lire notre rapport de l’enquête OGM intitulé

Les OGM sont-ils bénéfiques pour les agriculteurs ?

PAS D'AUGMENTATION DES REVENUS AGRICOLES

Gain agriculteursLes frais agricoles, notamment le prix des semences, augmentent de façon constante depuis vingt ans, grugeant le revenu net des agriculteurs.

Si le revenu agricole brut a augmenté au Canada dans les vingt dernières années, le revenu net en espèce (ce qui reste après avoir payé les frais agricoles) n’a pas changé de manière significative.

 

Les cultures GM n’ont pas mis plus d’argent dans la poche des agriculteurs canadiens

revenues agric courbes

Voici un témoignage d’agriculteurs floués par cette technologie :

(sous titre en français, en cliquant sur l’icône CC dans youtube en bas à droite)

 

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PAS D'AUGMENTATION DES RENDEMENTS

La quasi-totalité des cultures GM dans le monde est modifiée pour tolérer les herbicides ou résister aux insectes. Il n’y a pas de caractéristique GM d’amélioration du rendement.

caractéristiques GM

Les rendements des cultures pour lesquelles il existe des variétés GM et non GM ont augmenté à un taux similaire. Rien ne démontre que les rendements des cultures GM ont augmenté davantage que ceux des cultures non GM. L’augmentation des rendements dans les vingt dernières années provient d’un ensemble de facteurs autres que les caractéristiques GM.

 

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LES SEMENCES GM COÛTENT PLUS CHER

Les semences GM brevetées coûtent plus cher que les semences non GM.

• Entre 1981 et 2014, la part du prix des semences dans les frais agricole au Canada est passée de 2,5 % à 4,6 %.

• Le coût des semences en Saskatchewan est passé de 50 millions $ en 1981 à 350 millions $ en 2011.

• En Alberta, le prix des semences de canola GM a augmenté plus rapidement que celui du canola non –GM, ainsi que celui de la majorité des cultures non-GM comme le blé et l’orge.

• Aux É.-U., la semence de maïs GM coûte 87 % à 106 % plus cher que la semence de maïs non GM (2010).

• En Inde, la semence de coton GM coûte 3 à 8 fois plus cher que la semence de coton non GM. En Afrique du Sud, la semence de maïs GM coûte deux fois plus cher.

 

 

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MAUVAISES HERBES RÉSISTANTES AUX HERBICIDES

Le principal avantage offert aux agriculteurs par les cultures GM tolérantes aux herbicides était de simplifier la gestion des mauvaises herbes. L’utilisation accrue d’herbicides sur les cultures GM a cependant entraîné l’apparition et la propagation de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, ce qui est en train de renverser cet avantage et d’engendrer de nouveaux coûts et de nouvelles complications pour les agriculteurs.

Il existe maintenant cinq espèces de mauvaises herbes résistantes au glyphosate au Canada. La biologie et la présence géographique de chaque espèce déterminent sa faculté de développer une résistance, son impact sur les cultures et la difficulté à la contrôler.

Pour réagir aux mauvaises herbes résistantes au glyphosate, l’industrie a mis au point des cultures GM tolérantes aux herbicides 2,4– D et dicamba. Cela va augmenter encore plus l’utilisation d’herbicides et exacerber la propagation de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.

 

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CONTAMINATION : UNE POLLUTION VIVANTE

La dissémination dépend de tant de facteurs qu’elle est impossible à contrôler. Peut-on prévoir le trajet des abeilles, des oiseaux, la direction du vent? Au-delà du pollen, la dissémination peut avoir lieu à l’origine dans les semences, dans les moissonneuses lors des récoltes ou encore dans les silos pendant le stockage.

Il faut donc comprendre que les OGM constituent une pollution vivante qui avec le temps devient rampante. Les cultures OGM contaminent les plantes avec lesquelles elles sont parentes, cultivées ou indigènes. Cette triste réalité menace l’agriculture biologique, car une culture contaminée par des champs voisins ne peut se mériter la certification biologique. Par surcroît, elle rend difficile la production de semences biologiques, exemptes des gènes issus de la transgénèse. Enfin, on a vu des agriculteurs dont les champs avaient été contaminés par des champs OGM voisins être poursuivis par des multinationales agrochimiques pour avoir cultivé des végétaux sur lesquels elles détenaient un brevet.

Une fois la pollution génétique enclenchée, elle devient irréversible et incontrôlable. Elle menace non seulement la pérennité de l’agriculture biologique, mais aussi celle de l’agriculture traditionnelle et met en danger le patrimoine génétique universel.

Les exemples de contamination provenant des OGM se comptent par centaines. Dans un de ses rapports, Gene Watch UK fait état des cas de contamination provenant des OGM dans le monde.

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